Nouvel an Chinois, nos accords mets & vins

Collection Tramier

Le tout récent nouvel an Chinois, et le passage à l’année du Serpent de Bois, est le prétexte tout trouvé à concilier gastronomie asiatique et vins de Bourgogne. Car au jeu des accords audacieux, le vignoble bourguignon a plusieurs cartes d’atout. Jeu, set et match.

La cuisine asiatique évoque un festival de couleurs et de saveurs. Basilic Thaï, citronnelle, ail, gingembre, piment, shiso, elle se relève d’herbes, d’épices et de condiments, et flirte facilement avec le sucré-salé ou les saveurs aigres-douces. C’est une cuisine de caractère que l’on aime tempérer dans les verres. Les vins blancs lui vont comme un gant, et les rouges se révèlent surprenants. Ça tombe bien, la Collection Tramier a quelques pépites au catalogue.

Commençons par un patrimoine de la cuisine vietnamienne : les nems. Ici, deux choix, deux accords. La friture de ces rouleaux gourmands appelle le vin rouge, encore plus si la farce est au porc. Le pinot noir lui tiendra parfaitement tête, comme la Cuvée Grégoire du Domaine Laurent Dufouleur, ronde et structurée. Pour un accord plus consensuel, on optera pour un Bourgogne Blanc sec qui désaltère et casse le gras des bouchées frites: un Aligoté Les Gravelles ou un Bouzeron du Domaine Laurent Dufouleur, tous les deux frais et fringants. Et quitte à déboucher une bouteille, accordez encore Bouzeron et Aligoté avec un Bo-Bun aux crevettes, ou un wok de gambas sautées au gingembre et à la citronnelle. It’s a match !

Autre incontournable de la cuisine asiatique, les dim-sum, ces petites bouchées vapeur légères et savoureuses. Ici, il faut prendre en compte la farce et la sauce. Les sauces soja ou piquantes ne devront pas effacer les arômes du vin. Pour la version « mer », souvent crevette ou crabe, apportons de la fraîcheur et de la tension avec un Tiserny 100% chardonnay de la Maison L. Tramier & Fils ou un Chardonnay l’Epine de Roncier. Sur la version « terre », porc ou bœuf, le croquant peu tannique et jeune du Gamay se prête parfaitement au jeu. Bonne pioche avec le Juliénas de la Maison L. Tramier & fils.

Les viandes caramélisées, porc ou canard, appréciées de la cuisine chinoise, font naturellement la paire avec les vins moelleux qui soutiennent le sucré du plat tout en apportant une vivacité qui fait du bien. C’est le jour de gloire du Moelleux l’Abeille de Roncier, avec ses notes de litchi et d’agrumes, sa finale bien balancée entre acidité et sucrosité. Sur le canard laqué, là, le rouge s’impose. On le préfère un peu tannique et structuré comme Mercurey Château Mi-Pont de la Maison Tramier.

Pour terminer, parlons sushis et sashimis. Ici, on veut des bulles. Soit celles délicates et élégantes d’un mousseux Blanc de Blancs de la Maison Roncier, vif et frais, parfait pour soutenir l’iode du poisson, soit celles d’une bière blanche aux notes citronnées tout en légèreté.

Bonne année du Serpent de Bois avec la Collection Tramier !